7ème édition

À chaque édition, le Brest Surf Film Festival grandit, s’épanouit, se fortifie par-delà les frontières et poursuit son plus grand défi, celui d’accueillir le meilleur des films de surf réalisés au cours des derniers mois. Le nombre de courts et longs métrages reçus pour cette 7e édition en témoigne et c’est une grande joie de découvrir et de partager d’aussi belles productions en provenance des recoins du globe, d’ici et d’ailleurs, nous racontant le monde comme il va… “Je n’sais pas…” fredonne Azur, artiste associé à La Carène, qui signe avec élégance la bande son du festival, “…où l’on va”…
Le voyage aux confins de la planète, au Kamchatka, imaginé par Spencer Frost et Guy Williment, a bien failli tourner court. Une heure avant l’embarquement pour Moscou, la Russie envahit l’Ukraine. Alors que le pire de la nature humaine s’exprime sur toutes les ondes, ils découvrent une nature dans toute sa sublime exubérance. C’est également Dörthe Eickelberg qui nous revient avec un film court, le bien nommé We surf the same waves, d’une simplicité et d’une justesse, posant des mots sur l’indicible en Israël, en Palestine.
Alors que le monde gronde et vacille, le Brest Surf Film Festival, c’est une parenthèse de feu et de glace, une petite lumière dans la nuit, un soleil printanier qui nous réchauffe, celui d’Azur qui grâce à sa pop dansante nous entraîne chaque soir du festival jusqu’à minuit. C’est aussi une célébration des vagues les plus belles, les plus mythiques, Belharra, Nazaré, Teahupo’o.